De cet auteur: TdM Sud

Le lac Titicaca s'étale sur 6900km², baigne le Pérou et la Bolivie et plonge au plus profond jusqu'à 280m. Il est si grand qu'on y croirait la mer, et pourtant celle-ci ondule 3812m plus bas, ce qui en fait le lac navigable le plus haut du monde. Ce ne sont pas les cheminées des paquebots qui pointent à l'horizon mais bien les volcans de la cordillère Royale.

La Isla del Sol, posée au milieu du lac Titicaca, est une île peuplée paisible, rurale, sculptée par les cultures en terrasse et baignée d'eaux d'un bleu profond. Du sentier qui parcourt les crêtes, on embrasse tout à la fois : la vue sur la cordillère Royale, le lac si grand et les criques de l'île bordées de plages de sable blanc.
Selon la légende, c'est ici que sont nés le fils et la fille du roi soleil, fondateurs de la ville de Cuzco, le berceau de la civilisation Inca.

Depuis La Paz, Vince et ses compatriotes de voyage (Erika, Roberta, Manu et Esteban) partent en direction de Coroico, un petit village sur flanc de montagne situé à 60km de la capitale à 1700m d'altitude !

Pour rejoindre Coroico, nous empruntons la fameuse "Route de la mort", et on peut dire qu'elle porte bien son nom. Aujourd'hui il y a environ une quarantaine de camions ou autre bus qui font le grand saut tous les ans. La route et parfois bitumée mais souvent ce n'est qu'une vulgaire piste ou les chassés croisés sont impossibles tellement le chemin est étroit. Nous regardons le précipice défilé pendant des heures tout proche de nous, la rivière coule tout en bas, le temps est pluvieux, les risques d'accident sont énormes.

Mais le chauffeur expérimenté nous dépose enfin sur Coroico, et là nous découvrons une autre Bolivie. Le paysage s'est véritablement métamorphosé depuis La Paz, fini le climat sec d'altitude, nous découvrons l'air ambiant plus humide, le paysage beaucoup plus vert et dense, des bananiers, des mandarines ou autres cultures de coca poussent dans cette région. Quel changement !!

Nous restons trois jours sur Coroico, le temps pour nous de découvrir ses locaux plus zen, plus tranquille qu'à La Paz. Nous faisons même une randonnée sur une journée dans les montagnes non loin de là, nous découvrons les champs en terrasse cultivés de coca, nous ramassons nos mandarines sur le chemin, bref on profite de la nature !!

Terrain de foot dans les montagnes Boliviennes - Coroico

La rue prinicpale du village !

Vue de notre auberge chez l'habitant

Les locaux !

Erika

Le groupe au complet à l'auberge !

Départ de la rando

Pause déjeuner dans un abris au milieu d'un champ de coca

Cueillette des mandarines !

Retour au village

Dans le champ de "coca" !!!

La Paz est la capitale économique la plus haute du monde, étagée de 3200m à 4000m , dans un immense canyon aride, entourée d'une centaine de pics enneigés de plus de 5000m. La Paz possède l'un des cadres naturels les plus incroyables du monde. C'est une ville qui monte et qui descend où au détour d'une rue des points de vues spectaculaires jaillisent.
Cela dit, la belle cité coloniale du début du XXème siècle a fait place à l'un des chaos urbains les plus bariolés, bruyants et mouvementés qui soient avec sa circulation infernale et ses maisons accrochées en flanc de montagne.
La Paz a toutefois gardé une atmosphère étrange, comme point de ralliement des voyageurs et aventuriers. Sans doute car elle est le point de départ de nombreuses randonnées dans les alentours, notamment dans la cordillère Royale.

La Paz

Vue panoramique de la ville

Les bus locaux

Les fameuses boliviennes !!

Dans les transports locaux

Le chapeau Bolivien

Les tresses

La plaza Murillo avec le palais législatif et celui du gouvernement

groupe de femme en habit traditionnel du dimanche

Vue de La Paz depuis un des nombreux point de vue

Le Huyna Potosi

Ce pic culminant à 6088m, dont son nom signifie la "jeune colline" en aymara est l'un des sommets de plus de 6000m le plus accessible au monde. Cela dit, ce n'est pas une partie de plaisir et seuls les bons marcheurs réussissent à l'atteindre. L'ascension se fait en 2 étapes avec une nuit en refuge à 5230m entre les 2. Pour l'ascension finale, le départ à 2h du matin sous des températures avoisinant les -30 °C se fait en cordée avec crampons et piolets. Le manque d'oxygène dans l'air ralenti tous nos gestes et déplacements, notre souffle s’emballe à la moindre difficulté mais finalement, nous avons atteints le sommet peu de temps après le levé du soleil par une dernière ascension sur une crête étroite qui tutoie le ciel.
Une fois le sommet atteint, nous laissons éclater notre joie et admirons cette vue impressionnante à 360°. Cette aventure restera gravée dans notre mémoire à jamais.

Fin de la première journée, bain de soleil avant de découvrir le grand froid des hauteurs

Repas au refuge

Parés au départ pour la dernière ascension

Levé du soleil à quelques encablures du sommet

Crête pour l'ascension finale

Sommet atteint : 6088m

Vos 3 aventuriers

L'ombre du sommet sur la vallée

Pause durant la descente

Découverte des paysages de jour, impressionnant, non?

Avec ses paysages de western, ses plissements de terrain invraisemblables en forme d'arc de cercle, le parc national Torotoro est unique en son genre. A plusieurs milliers de kilomètre de la cote, son sol y est pourtant truffé de fossiles marins et de traces de dinosaures. Le village de 1000 habitants situé à plus de 4h de transport de la première ville nous plonge dans la Bolivie profonde.

Denis y sera resté 2 jours afin de découvrir ces fossiles et ces empruntes en passant dans un canyon impressionnant.

Torotoro, terre des dinosaures

Vue du village et des plissements de terrain

les fossiles marins découverts sur place

superbe panorama sur le parc national

dans le lit d'une rivière asséchée

théâtre naturel

emprunte de diplodocus

vue sur le canyon de Torotoro

Au fond du canyon

Empruntes de différents dinosaures étant venus se réhydrater

Sucre est la capitale constitutionnelle du pays (et oui ce n'est pas La Paz). Inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco, on s'y plait à investir le marché coloré et y déguster les excellentes salades de fruits, à flaner de places en parcs, le long des rues aux églises et édifices coloniaux immaculés.

Sucre est une ville de metis, les chollas en tenue traditionnelle y cèdent la place aux chicas à la mode gringa et plus qu'ailleurs, les Indiens sont repoussés dans les quartiers extérieurs.

A quelques heures de route de cette cité blanche, se dressent les paysages sublimes du cratère Maragua où se sont installés les villages Jalq'a. Matt et Denis sont allés randonner pendant 3 jours à la rencontre des ces peuples queshua, vivant des cultures, de l'élevage et de la production ancestrale du tissage, dans ce décor extraordinaire.

Denis au départ de notre rando

Matt scrutant la vallée Jalk'a depuis le chemin Inca

Superbe chute d'eau sortant de la roche

Quelques locaux rencontrés sur notre route: le vélo sans pneu, les vendeurs de bracelets, l'ancien demandant des feuilles de coca et les enfants demandant des médicaments pour leur mère

Oui oui il y a bien du vide sur la gauche !!

Les hommes des cavernes

Le cratère de Maragua

Paysage lunaire de la région

Un local et ses ânes

Emprunte de T-Rex

Village perché sur la colline

Un queshua mangeant de la coca

Fin de notre rando, on redescend dans la vallée

Photo de groupe sur notre trajet de retour

Sucre, la "ville blanche"

Vue sur la ville depuis les hauteurs

Manèges locaux et vie dans la rue

Une mamie locale avec Delphine

Des centaines de baby-foot, le 2^nd sport national

Vente de cochons entiers sur le marché

Les 2 plats typiques boliviens


Le marché aux fruits, avec les succulentes salades de fruits

La pomme de terre, le produit locale

Défilé pour la fête nationale bolivienne

Soirée pour la fête national: rouge, jaune, vert sont au rendez-vous!!!