Argentina - "Wwoofing " in San Rafael
13.06.2013 - 26.06.2013
10 °C
Mes premiers moments en Argentine, la découverte d'une nouvelle culture, d'une langue quoique similaire mais aux accents marqués (tel le "ch" argentin !), je continue mon aventure plus au Sud, à San Rafael. Cette petite bourgade n'a pas été choisi au hasard. Robbie, le propriétaire de la finca "Tamara" sera mon nouveau compagnon de voyage, mon hôte mais surtout mon ami de ces deux prochaines semaines. En effet, j'ai initié mes recherches en Nouvelle Zélande afin de découvrir le monde du "Wwwoofing" et ainsi partir à la découverte de la vie locale, un quotidien difficilement abordable ou compréhensible lorsque tu visites simplement certaines villes ou autres lieux touristiques. Et Robbie, le quinquagénaire argentin anti-gouvernemental et amoureux de sa nature a répondu à ma demande. Il va me permettre de travailler deux semaines dans sa ferme. Merci à lui !
Revenons sur ce concept : le "Wwof-ing" (World-Wide Opportunities on Organic Farms) est un réseau mondial de fermes biologiques né dans les années 70 en Angleterre. C'est un système de partenariat écologique qui repose sur l'esprit de l'échange entre l'hôte qui offre le logement ainsi que le couvert et le wwoofer qui lui sera l'homme à tout faire de la ferme. Une relation de confiance se créé entre l'hôte et le wwoofer, Robbie utilise ce concept depuis 3 ans maintenant.
Sa finca, d'une cinquantaine d'hectares, développe la culture de produits végétaux (fruits, légumes, céréales), mais aussi l'élevage de vaches, porcs, chèvres, moutons et autres chevaux. Robbie vit en ville à 10km de là, les wwoofers vivent au sein du gîte rupestre de la finca, seul à l'écart du broua citadin.
En cette période hivernale, le feu de cheminée quotidien est nécessaire pour réchauffer un peu cette hutte de pierre, la douche chaude est possible, la encore le chauffe-eau artisanal extérieur nécessite un bon feu de bois afin de réchauffer l'eau pour se laver après une dure journée, et enfin le four de pierre ancestral permet de cuisiner. Bref, un mode de vie à l'ancienne pendant ces deux semaines, loin de la ville et de toute communication, proche de la nature et de ses animaux, loin de la société moderne, proche d'un mode de vie basique sans matérialisme mais en présence d'autochtones. Une autre vie, un autre monde.
Mon boulot ? Premièrement s'occuper de tout ce petit monde animal, les nourrir, les sortir et en prime monter les chevaux de la finca. C'est un travail quotidien dirons nous, entre tout çà un autre projet m'est proposé par Robbie : remettre en état la grange de la finca qui part en lambeaux. Un dur labeur d'une semaine : couper le bois dans la fôret qui servira de poutre de soutènement, épurer l'écorce afin que la résistance du bois soit meilleur, créer des supports provisoires, changer la structure de la grange, fixer solidement le tout et enfin remettre le toit en place. Objectif atteint, seul mais tellement bien..
Réserve d'eau de la finca
La ferme, mon quotidien
La maison rupestre
A table les bosseurs, French cooking oblige
Mes compagnons
Mon habitation pour deux semaines
Black and white
Pose photo
Karembeu, la chèvre...
D'autres potes qui ont toujours faim
Un cheval et de l'eau
La fameuse grange, avant
Puis après !
En solo
En duo
Feu de cheminée quotidien
(Âmes sensibles s'abstenir : dernier moment inqualifiable. Assister à la mise à mort d'une vache dans le champ de la finca : assommée avec une masse, égorgée au couteau)
Sans commentaire
Tarte tatin au four traditionnel
Avec Robbie et Phillip
Ici, pas de désherbant
Mon pote "Varin"
Mon compagnon "Tcheky", le chien airant
Salut Vince
Trop fort ce concept, la vrai vie avec des gens simples et la nature. Pour la grange c'est pas le puits Bagnolet au niveau supports et du
plancher mais c'est bien fait (pourvu que ça tienne avec le vent).
Continue à donner des nouvelles a travers le blog.
À bientôt
par Stéphane